Diablo:Il appartient au genre « hack ’n slash » ou plutôt porte monstre trésor (PMT) en français. Concrètement, on y incarne un personnage devant se frayer un chemin au sein de donjons et de caves remplis de monstres (squelettes, démons, etc.). Les combats sont résolus automatiquement (si ce n’est pas le monstre qui prend l’initiative il suffit de lui cliquer dessus pour déclencher l’action). La stratégie se résume alors à la façon d’isoler un groupe d’adversaires, au choix du moment opportun pour aller se faire soigner ou encore optimiser la vente d’équipement. Les combats avec les monstres de fin de niveau (les « boss ») sont souvent critiques.
Trois types de personnages sont disponibles :
* Le guerrier, adepte du combat au corps à corps, des épées et des haches.
* La rogue, préférant le combat éloigné, c’est-à-dire le lancement de sorts ou l’utilisation astucieuse d’un arc par exemple.
* Le magicien, qui n’utilise que des sorts. À noter que c’est le personnage le plus difficile à jouer pour les débutants car il a très peu de points de vie et ses sorts font peu de dégâts au départ.
Ces personnages ont donc des comportements différents, ce qui, combiné avec la création aléatoire des niveaux de jeu et des missions, donne une durée de vie relativement longue au jeu.
L’équipement mis à disposition du joueur est immense, depuis la simple épée jusqu’aux armes magiques aux pouvoirs extraordinaires. Il est d’ailleurs communément admis que ce sont pour les équipements que les joueurs continuent à jouer, bien après avoir réussi à éliminer Diablo. L’introduction des objets uniques a fortement contribué à améliorer la durée des parties, ce qui fera par la suite le succès de Diablo II.
Diablo possède également une partie « jeu de rôle » : au fur et à mesure des combats, on gagne des points d’expérience que l’on peut dépenser afin d’augmenter ses compétences (force, magie, dextérité et vitalité). La difficulté croissante est généralement bien calculée pour être proportionnelle à l’augmentation des pouvoirs du personnage. Lorsque le joueur finit le jeu, il a la possibilité de le recommencer avec son personnage, en augmentant le niveau de difficulté.
L’histoire se déroule dans le village de Tristram, capitale du Khanduras dans un monde médiéval fantastique appelé Sanctuary. Diablo est le nom de l’un des trois démons majeurs des Enfers.
Plusieurs centaines d’années avant l’époque où se déroule le jeu, Diablo a répandu la terreur et la destruction sur Sanctuary avec ses deux frères, Méphisto et Baal. Un clan de mages appelés les Horadrims est alors parvenu, avec l’aide de l’archange Tyrael, à emprisonner les trois démons dans des pierres d’âmes. Les trois pierres ont été cachées dans trois forteresses Horadrims. Le temps passant, le clan Horadrim s’est dissout et leurs forteresses, abandonnées, sont tombées en ruines. Sur la forteresse Horadrim dans laquelle était stockée la pierre de Diablo a été construite l’église de Tristram et le village s’est formé autour. Le roi Leoric du Khanduras y a établi sa capitale. Dans cette capitale, un ancien mage de l’ordre Horadrim réside, il s’agit de Deckard Cain.
Le magicien Lazarus, conseiller du roi Leoric, est descendu dans les souterrains de l’ancienne forteresse afin de faire des recherches et y a trouvé la pierre d’âme. Il s’est laissé corrompre par son pouvoir. Utilisant la magie du démon, il a rendu le roi fou. Ce dernier a levé son armée et déclaré la guerre au pays voisin. Profitant de l’absence du roi, Lazarus a enlevé le prince Albrecht et l’a emporté dans les souterrains. Rentrant d’une campagne désastreuse avec les rares survivants de son armée, le roi Leoric a appris que son fils était prisonnier des souterrains. Il y a lancé son armée. Nul n’en est ressorti.
Des monstres sont alors apparus dans les souterrains et de nombreux aventuriers ont tenté de les combattre. Le joueur incarne l’un de ces aventuriers.
Diablo II:Pour débuter la partie, le joueur doit choisir l’une des classes de personnages décrites ci-dessous et lui attribuer un nom unique, c’est-à-dire qui n’a pas déjà été choisi par un autre joueur sur le même serveur, dans le cas du Battle.net, ou sur le même ordinateur, dans le cas de parties en dehors du Battle.net.
Le jeu est décomposé en plusieurs actes (4 pour Diablo II et 5 avec l’extension Lord of Destruction), ayant lieu dans un environnement spécifique, soit plaine pour l’acte 1, qui se déroule dans le camp des Rogues, le désert pour l’acte 2, qui débute dans la cité de Lut Golhein, la jungle pour l’acte 3 à la ville de Kurast, en enfer pour l’acte 4, à Pandemonium et la montagne pour l’acte 5, à Harrogath. L’environnement « enfer » n’est pas placé à la fin, comme on pourrait le supposer, simplement parce qu’à l’origine, c’est-à-dire avant l’extension Lord of Destruction, l’acte 4 était l’acte final. À chaque acte le joueur débute dans une ville où il n’y a aucun danger, mais plutôt des personnages non joueurs (PNJ ou NPC en anglais) qui aident le joueur de multiples manières, par exemple en lui offrant des quêtes, des conseils, des soins magiques, la vente et l’achat d’équipement, les services d’un mercenaire, etc. À la fin de chaque acte, afin de passer à l’acte suivant, le joueur devra affronter et vaincre un boss défini, soit Andarielle pour l’acte 1, Duriel pour l’acte 2, Mephisto pour l’acte 3, Diablo pour l’acte 4 et Baal pour l’acte 5.
Une fois à l’extérieur de la ville, le joueur se retrouve confronté aux créatures environnantes. Il rencontrera de nombreux ennemis de plus en plus puissants, qu’il devra tuer afin d’acquérir expérience et objets. Le joueur bénéficie d’une carte, qui se trace au fur et à mesure que le terrain est découvert, afin de se repérer plus facilement. La carte de chaque tableau se redessine à chaque partie en mode multi-joueurs. En mode solo, le joueur conserve les mêmes cartes à l’intérieur d’un même niveau de difficulté, bien que les éléments générés à l’intérieur de ces cartes, tels que les ennemis, les trésors, etc., soient régénérés au hasard.
Diablo II comporte trois modes de difficulté : normal, cauchemar ((en)nightmare) et enfer ((en)hell). Il faut finir le jeu en difficulté « normal » pour pouvoir jouer en cauchemar, et l’avoir fini en cauchemar pour pouvoir jouer en enfer. La puissance des ennemis et celle des objets récupérables par le joueur augmentent grandement au fil de ces niveaux de difficulté.
Le jeu est vu en mode dit isométrique, c’est-à-dire en vue en plongée. L’interface du jeu est relativement simple à appréhender. Le joueur déplace son personnage en faisant un clic gauche avec la souris sur un point du tableau où il se trouve, et le personnage s’y rend. Pour attaquer un ennemi, il faut là encore faire un clic gauche dessus, à supposer que le clic de gauche soit toujours associé à l’attaque normale. En effet, le joueur dispose de deux « emplacements de raccourcis » dans lesquels il peut placer des pouvoirs à utiliser contre les ennemis : l’un à gauche de l’écran qui s’utilise avec le clic gauche (par défaut, l’attaque normale), et l’autre à droite de l’écran, s’utilisant avec un clic droit. Le joueur est donc libre de choisir les pouvoirs qu’il veut utiliser fréquemment, quoique la liste de ceux pouvant être associés au clic gauche est plus limitée.
Le personnage dispose d’une certaine quantité de points de vie, qu’il perd quand il est blessé par un ennemi, et d’une certaine quantité de points de mana, utilisés pour lancer des sorts ou utiliser des compétences. Le personnage meurt lorsque ses points de vie tombent à zéro. Les points de mana se récupèrent au fil du temps, ainsi que les points de vie mais c’est beaucoup plus long ; la vitesse de régénération pouvant être influencée de multiples manière, comme par des objets magiques ou des talents disponibles pour certaines classes. Il n’y a pratiquement aucun sort pour se soigner dans Diablo II, le moyen le plus couramment utilisé pour restaurer ses points de vie est l’usage de potions. Afin de faciliter l’accès rapide lors de moments critiques, le joueur peut mettre ses potions dans ses 4 cases de ceinture, lesquels peuvent être activées par les raccourcis claviers 1, 2, 3 et 4. Le type de ceinture porté par le joueur peut lui fournir de 1 à 3 rangées supplémentaires. En plus des potions de vie, la ceinture peut porter plusieurs autres potions, telles que les potions de mana, les antidotes, etc. Ces potions peuvent se trouver, entre autres, sur le cadavre des ennemis, dans les coffres et peuvent, pour la plupart, être achetées auprès de certains marchands dans les villes de départ des différents actes.
Lorsque le personnage court, soit parce que le joueur tient enfoncée la touche « ALT » ou parce qu’il a activé l’option « toujours courir », en appuyant sur « R », il se fatigue ; ceci est symbolisé par une barre d’endurance en bas de l’écran, qui diminue au fur et à mesure que le personnage court. Quand cette barre d’endurance atteint zéro, le personnage est trop fatigué et se met à marcher, se déplaçant à une vitesse réduite. La barre d’endurance remonte progressivement quand le personnage reste immobile un bref instant.
À chaque monstre tué, le personnage gagne de l’expérience ; quand l’expérience accumulée atteint une certaine quantité, le personnage gagne un niveau. Gagner un niveau se traduit par la possibilité de pouvoir augmenter de cinq points ses statistiques (la force, la dextérité, la vitalité ou encore l’énergie). À chaque niveau, le joueur bénéficie également d’un point de compétence qu’il peut allouer aux sorts et aptitudes de son personnage. Si le personnage meurt, il perd l’argent qu’il a sur lui, une partie disparait entièrement, l’autre tombe à côté du cadavre et peut être récupérée, et revient à la ville sans son équipement. Il faut donc retourner le chercher. Toutefois il est possible, en sauvegardant son personnage et en revenant dans la partie, de récupérer son cadavre dans la ville. Au niveau cauchemar et enfer vous perdez aussi de l’expérience. Vous pouvez toutefois en regagner une partie si vous arrivez à rejoindre votre cadavre.
Il y a 2 modes de jeu dans Diablo II :
* le mode normal : nombre de vies illimité ;
* le mode hardcore où l’on n’a qu’une seule vie. Si l’on meurt, on ne peut plus utiliser son personnage, ni récupérer les objets de celui-ci, sauf si vous avez autorisé les personnes de votre groupe à fouiller votre cadavre.
Diablo II Lord of Destruction:Diablo II est la suite de Diablo et possède une extension, Diablo II: Lord of Destruction, sortie le 29 juin 2001.
Celle-ci ajoute entre autres une résolution d’écran supérieure (800×600 pixels), un grand nombre de nouveaux objets uniques, des objets spécifiques aux classes de personnages, des charmes, des runes, des joyaux enfichables, de nombreuses formules faisant appel au Cube Horadrim, et des combinaison de runes à mettre dans un objet serti pour le rendre beaucoup plus puissant et changer ses attributs. Le joueur dispose d’une cachette deux fois plus grande pour le stockage d’objets et d’un second set d’armes facilement interchangeable en plein combat (sans devoir ouvrir l’inventaire). Pour finir, on peut profiter de l’accès à 6 nouvelles quêtes dans l’acte V et de deux nouvelles classes de personnages jouables, l’assassin et le druide. Une fois l’acte cinq achevé, le joueur a accès à un niveau secret, à l’acte un. Cette zone n’est accessible qu’après la mort de Baal et constitue un clin d’œil humoristique de Blizzard aux joueurs de Diablo, premier du titre. Une rumeur avait circulé, comme quoi un niveau entièrement rempli de vaches pouvait être découvert grâce à des dizaines manipulations aussi loufoques que faire cent fois le tour de l’une des vaches de Tristram. Blizzard a donné vie à cette légende dans Lord of Destruction, avec des vaches meuglantes et armées jusqu’aux dents prêtes à émousser leurs hallebardes sur le joueur imprudent. Pour ouvrir le niveau, il faut se trouver à l’acte un et activer le cube contenant la jambe de Wirt, ramassée à Tristram, et d’un livre de portes de ville. Attention avant de passer le portail rouge, où les vaches ne vous feront pas rire longtemps.
Depuis le patch 1.11, les joueurs expérimentés jouant sur Battle.net peuvent avoir accès à une nouvelle zone, communément appelée Überland, un environnement semblable à celui de Tristram. Pour s’y rendre, il faudra au préalable récupérer des clefs de la destruction, de la haine et de la terreur, qui « cubées » trois par trois ouvriront 3 zones. Chacune de ces zones renferme un pré-Über, qui détient un organe. Ces organes (Œil de Baal, Cerveau de Méphisto et Corne de Diablo) seront à cuber pour ouvrir cet Über-Tristram. Ces joueurs expérimentés auront la possibilité de tuer les 3 übers (Diablo, Mephisto et Baal, bien plus forts que ceux rencontrés lors des quêtes habituelles, et, qui plus est, devant être combattus tous les trois en même temps). Le but de cette quête est de récupérer un charme très puissant nommé Torche des Flammes Infernales tombant à la mort du dernier Über. Cette torche donne des propriétés uniques tels que des bonus aux aptitudes d’une certaine classe (déterminée aléatoirement).
Diablo III:Cinq classes de personnages sont prévues, dont deux ont été dévoilées au cours de la première présentation au public : le barbare et le sorcier docteur, renommé en féticheur lors de la BlizzCon 2008. Une troisième classe, le sorcier, a été dévoilé au cours de la BlizzCon le 10 octobre 2008. On sait d’ores et déjà que le choix sera laissé au joueur pour le sexe de son personnage.
Comme ses prédécesseurs, Diablo III sera un hack and slash en vue isométrique jouable par un seul joueur, ou sur la nouvelle version de Battle.net en multijoueurs.
On sait déjà qu’une place plus importante que dans le précédent opus sera accordée aux événements aléatoires (monstres, cartes et quêtes) et que le joueur pourra interagir avec son environnement (en faisant tomber un mur sur ses ennemis par exemple). La ceinture de potions a été remplacée par une barre de sort, facilement utilisable via la molette de la souris.
L’équipe de Blizzard, a affirmé que le jeu sera désormais plus centré sur l’aspect de l’histoire. C’est-à-dire que chaque personnage, chaque personnage non jouable, chaque monstre aura sa propre histoire, son passé, sa raison d’être. Cet aspect amènera le joueur à se plonger plus profondément dans le jeu : chaque expérience de jeu sera différente, avec les évènements aléatoires. Contrairement à Diablo II, où l’on avait rapidement fait le tour de l’histoire et où on se consacrait plutôt à créer un personnage indestructible…
Diablo III utilisera le moteur physique Havok utilisé notamment dans Half Life 2.
Sources:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Diablo_(jeu_vid%C3%A9o)http://fr.wikipedia.org/wiki/Diablo_IIhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Diablo_III